Au début, c’est l’histoire de Laura qui reçoit un carnet de rêves écrit par sa grand-mère juive en 1936…La lecture de ces rêves va la plonger dans ses propres fantasmes et ses propres peurs : qu’en est-il de l’antisémitisme aujourd’hui ? Quelle est cette folle « concurrence des victimes » ? Sommes-nous tous fous et que disent vraiment les rêves de nous ?
Et puis, le livre dérape…Laura se rebelle contre son auteure, elle ne voulait pas vivre cette histoire, elle ne voulait pas subir ces obsessions vaines. L’auteure devra la rejoindre dans les pages et rendre des comptes : quel est le sens de ce monde intérieur ? Pourquoi se torturer l’esprit de questions macabres ? Les deux personnages, Laura et son auteure vont vivre un conflit et une amitié complice, un véritable dialogue. Jusqu’à ce que l’auteure reprenne en main sa propre histoire et abandonne son personnage…
Comme une invitation au voyage intérieur, ce livre cherche dans l’imaginaire, entre rêves et geste créatif, ce qui unit les Hommes au-delà des cadres du Bien et du Mal : la folie, la peur de la mort, mais aussi l’infini besoin d’aimer et de créer…